Coup d’œil sur le Manuel du combattant de StarCraft II
La campagne de StarCraft II: Legacy of the Void vous emmène dans un périple à travers le secteur de Koprulu, mais une nouvelle recrue doit bien débuter quelque part. Le Manuel du combattant de StarCraft II vous propose donc une présentation détaillée des périls qui vous guettent dans ce recoin perdu de la galaxie.
Nous espérons que vous savourerez heure après heure d’informations, diagrammes, croquis, remarques marrantes et plus encore dans le Manuel du combattant de StarCraft II. Vous trouverez la version traduite en français dans l’édition Collector de StarCraft II: Legacy of the Void. Il est également disponible en anglais en magasin et en ligne. Nous sommes sûrs que vous vous amuserez autant à le parcourir que nous à le réaliser.
Depuis des années, nous mettons au point le recueil ultime de tout ce qui est connu de StarCraft, et notre guide de référence est enfin prêt. Il est rempli d’illustrations originales sur plus de cent vingt pages, regorge de détails précis sur les unités que vous aimez (ou haïssez !) tant, et vous plonger dedans vous entraînera jusqu’aux confins de l’univers de StarCraft II. Des rudes pilotes de VCS terrans aux ruches zergs en passant par les majestueuses arches spatiales protoss, le Manuel du combattant vous permettra d’explorer le monde de StarCraft II comme vous ne l’aviez encore jamais fait.
Le contenu
Le Manuel du combattant vous donne accès aux informations récemment déclassifiées par le Dominion sur les nombreux bâtiments et unités que vous pourrez rencontrer en opération dans le secteur de Koprulu.
Chaque section est organisée comme suit :
- Nom de l’unité ou du bâtiment
- Brève histoire
- Caractéristiques
- Modèles (dont les unités historiques)
- Notes tactiques
En plus des informations officielles, vous trouverez les savoureux commentaires et réflexions de recrues des marines du Dominion ayant eu le manuel entre les mains avant vous.
La participation de la communauté
Au début de la production du manuel, nous avons contacté un individu dont certains d’entre vous connaissent peut-être le nom : Xiaorobear, créateur de la fameuse série d’images StarCraft to Scale (« StarCraft à l’échelle »).
Depuis des années, Xiaorobear crée sur le thème de StarCraft des images illustrant les tailles relatives des divers véhicules et créatures. Dès le début de notre travail, nous voulions inclure une section avec des illustrations d’échelle pour les unités, et avons souvent fait référence à ses images en exemple. Nous avons donc fini par nous demander : pourquoi ne pas plutôt lui proposer de participer directement à l’ouvrage ?
La collaboration avec Xiaorobear et l’intégration de sa vision des unités à l’échelle dans le manuel ont été une expérience fantastique. Il a fait preuve d’une passion et d’un engagement exceptionnels, et nous avons donc pris quelques instants pour lui poser quelques questions sur son passé et sur ce qu’il nous réserve à l’avenir.
Entretien avec Xiaorobear
Comment as-tu découvert StarCraft à l’origine ?
Je devrais remercier un copain d’école de mon grand frère de lui avoir fait découvrir le jeu ! Et ensuite [mon frère], d’avoir voulu jouer contre moi. Il ne m’a fallu qu’une ou deux parties pour accrocher : tout, de l’univers aux visuels, était en gros ce que j’avais vu de plus cool de toute ma vie. Merci, frangin.
Quand as-tu commencé à dessiner sur le thème de StarCraft ?
Immédiatement ! Les plus vieux dessins que j’ai sur StarCraft remontent à environ quinze ans, ce sont quelques pages de (très grossiers) concepts d’une quatrième race, avec son arbre technologique et des imitations de captures d’écran. J’ai aussi quelques zerglings de cette époque, car les Zergs étaient mes préférés. Mais j’ai ensuite laissé tomber pendant longtemps, et ce n’est que plusieurs années plus tard que je me suis rendu compte qu’il existait encore des communautés de fans très animées en ligne. Alors je me suis remis à griffonner des unités de StarCraft à l’école.
Qu’est-ce qui t’a donné l’idée de créer les unités à l’échelle sur StarCraft ?
Ce doit être ma passion pour La Guerre des étoiles et les dinosaures quand j’étais petit qui est à l’origine de tout. Sur La Guerre des étoiles, il y avait d’excellents livres avec tous les plans et détails techniques (y compris les dimensions !) de tous les vaisseaux et créatures extra-terrestres connus. Et dans toutes les œuvres liées à cet univers, des films aux jeux vidéo et même dans les fanfilms, il y avait une cohérence visuelle récurrente, un fort respect des canons. Et bien sûr, n’importe quel bon livre sur les dinosaures mettait bien l’accent sur les plus grandes et les plus petites créatures, avec des illustrations les comparant à des gens, des éléphants, des baleines, etc. J’ai découvert avec bonheur et enthousiasme qu’il y avait d’autres fans de StarCraft dans le monde qui créaient des images absolument fantastiques inspirées de son univers, mais nous devions tous puiser dans notre imagination pour donner vie à ces minuscules créatures pixellisées, et toutes les versions étaient donc complètement différentes ! Pour l’un, un ultralisk ressemblait à une sorte de scarabée de la taille d’une voiture, et pour un autre c’était un tripode géant aussi grand qu’un immeuble.
Rétrospectivement, j’apprécie cette dimension de créativité et d’interprétation, mais à l’époque je trouvais dommage qu’on ne trouve pas deux fans qui puissent créer leurs propres animations de StarCraft donnant l’impression de faire partie du même univers fictionnel. Si dans l’une un porte-nefs faisait 150 mètres de long et dans l’autre 1500, ça ne marchait pas. Ce contraste avec un X-Wing ou un tyrannosaure, dont tout le monde pouvait trouver les dimensions et des comparaisons avec d’autres vaisseaux ou dinosaures, est sans doute ce qui m’a inspiré l’idée de dessiner mon premier diagramme d’échelle. Les informations que contient le Manuel du combattant sont exactement ce que j’aurais adoré trouver quand j’étais plus jeune.
Depuis « StarCraft à l’échelle », quels autres projets t’ont plu ?
L’un de mes autres rêves était de réaliser ma propre cinématique sur StarCraft, surtout que j’ai déjà toutes ces excellentes références sur l’apparence des unités dans ce contexte. Je m’éclate à développer ma maîtrise de l’animation 3D, et je pense que je vais pouvoir sortir quelque chose qui devrait vraiment plaire à la communauté du jeu. Je travaille aussi sur mes propres illustrations classiques et numériques quand j’en ai le temps, mais ce sont plus des créations personnelles, moins destinées au public que mes images de fan.
Qu’est-ce que ça fait d’avoir participé au Manuel du combattant de StarCraft II ?
C’est un incroyable privilège. J’ai honnêtement passé des heures de mon enfance sur le manuel d’origine de StarCraft, à lire l’histoire et copier les minuscules images des unités. Jamais je n’aurais pu deviner que mes propres dessins se retrouveraient dans son successeur ! Je suis sûr que Legacy of the Void, le Manuel du combattant et leurs illustrations deviendront eux aussi une inspiration pour la prochaine génération de graphistes de science-fiction en herbe, autant que l’original l’a été pour moi. Et si quelque part un gamin se retrouve à copier certains de mes dessins, ou à illustrer l’échelle de son propre monde imaginaire grâce à moi, ce serait vraiment la cerise sur le gâteau. Mieux que ça, encore.
Que nous prépares-tu pour l’avenir ?
La prochaine étape sera de trouver un emploi dans le jeu vidéo comme graphiste concept ou 3D, alors ne manquez pas la cinématique dont je parlais, et tout univers de jeu auquel je pourrais participer bientôt !